Dossier

Comprendre l'épidémie et les évolutions des programmes de vaccination

  • Après être repartie pendant l'été en Israël et au Royaume-Uni (les premiers pays à avoir lancé les programmes de vaccination généralisée), la pandémie de ­Covid-19 reprend brutalement en Europe, faisant évoquer une quatrième ou une cinquième vague [1]. Face à cette flambée des cas d'infection, et en prenant en compte le fait que, d'une part, les vaccins sont disponibles dans les pays occidentaux et que, d'autre part, la situation épidémiologique n'a pas changé de façon significative au cours de ces derniers mois, il n'est pas facile de comprendre pourquoi les recommandations d'une dose de rappel varient d'un pays à l'autre, notamment en ce qui concerne l'âge d'administration et le début du programme. En réalité, ces recommandations dépendent des objectifs recherchés.

Objectifs d'une dose supplémentaireSi l'objectif est uniquement la prévention des formes graves, il faut proposer une dose supplémentaire, ou booster, aux plus vulnérables, car ce sont eux qui présentent les risques les plus importants [2, 3] : leur immunité décline plus vite et ils ont été vaccinés les premiers. Cependant, les formes graves ne sont pas l'apanage exclusif des plus âgés, et une diminution progressive de l'âge d'administration pour le booster doit être envisagée. Pour les plus jeunes, une stratégie acceptable serait de les laisser s'immuniser « naturellement » et progressivement…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

R. Cohen déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.