Dossier

Ostéopathie fragilisante liée à la maladie de Parkinson : physiopathologie et prise en charge thérapeutique

  • Le risque d'ostéoporose avec une diminution de la densité minérale osseuse ou la survenue de fractures de fragilité vertébrales et de hanche est plus élevé dans la maladie de Parkinson.
  • Le risque de chute est également plus élevé dans la maladie de Parkinson.
  • Une stratégie appropriée doit intégrer la réduction du risque de chute par la prise en charge physique et l'amélioration de la qualité osseuse par la correction de l'hypovitaminose D, et si nécessaire un ­traitement antirésorbeur, notamment l'acide zolédronique.

La maladie de Parkinson (MP) est la 2e pathologie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Elle touche 2 % des patients de plus de 60 ans et sa prévalence augmente avec le vieillissement. L'akinésie, la rigidité parkinsonienne et le tremblement sont les 3 symptômes cardinaux permettant d'évoquer la maladie. Il existe aussi de nombreux signes dits “non moteurs” comme l'anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, l'asthénie, les douleurs, etc. L'évolution de la MP se traduit par une aggravation progressive des symptômes moteurs et non moteurs, l'apparition secondaire…

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Liens d'intérêt

A. Amouzougan, D. Dilly‑Duchez et T. Thomas déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.