Dossier

Cancer du rein non à cellules claires

Mis en ligne le

30 sept. 2025

Auteurs

M. Rey-Cardenas
L. Albiges

Le cancer du rein non à cellules claires (nccRCC) représente environ 20 à 25 % des cancers du rein et regroupe une grande diversité histologique.
L’essai SUNNIFORECAST a comparé ipilimumab + nivolumab à un traitement standard à base d’ITK, principalement sunitinib, chez des patients atteints de nccRCC avancé, naïfs de traitement.
L’étude a atteint son objectif principal avec une survie globale (SG) à 12 mois de 78 % dans le bras ipi/nivo contre 68 % dans le bras contrôle. Le taux de réponse objective était également supérieur, atteignant 33 contre 19 %, avec quelques réponses complètes observées.
Aucune différence significative n’a été mise en évidence concernant la SSP ou la SG médiane, limitant l’impact clinique immédiat.
L’essai démontre la faisabilité d’études randomisées dans cette population rare et soutient l’utilisation d’immunothérapies dans les nccRCC.

Le cancer rénal est une maladie hétérogène regroupant plusieurs sous-types histologiques, chacun porteur de caractéristiques pronostiques et de sensibilités thérapeutiques spécifiques. Le carcinome du rein non à cellules claires (nccRCC) représente environ 20 à 25 % des cancers du rein et, selon la classification OMS 2022, regroupe plus de 20 entités histologiques distinctes, incluant les formes papillaires (15 %), chromophobes (5 %), ainsi que d’autres sous-types plus rares tels que le carcinome des canaux collecteurs (CDC), le carcinome médullaire rénal (RMC) et les tumeurs à translocation,…