On assiste, en ce début d'année Covid 2.0, à un curieux ballet où s'affrontent, en une loi binaire, confiner ou non, confinement ciblé ou généralisé, écoles ouvertes ou fermées, recherche thérapeutique ou effort vaccinal, dépistage massif ou eaux usées, épidémiologie génomique ou principe de précaution, masques chirurgicaux ou FFP2, préservation de l'économie ou protection de l'hôpital, vaccination des soignants ou des personnes âgées en EHPAD…, dans un rythme effréné de choix –ou de non-choix– cruciaux à prendre par l'exécutif. Choix qui conduisent parfois à une sorte de prise en otage de l'expertise scientifique, et plus précisément de celle issue de l'infectiologie et de la santé publique. Pourautant, notre tissu d'expertises en santé est un des plus riches du monde occidental. Pour répondre à la pandémie, le gouvernement peut s'appuyer sur un nombre conséquent de structures, qui passe parfois du chapelet au boulet et amplifie la cacophonie.
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G. Pialoux déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.