Dossier

Prise en charge thérapeutique d’une capsulite rétractile de l’épaule : revue de la littérature

  • La littérature concernant la prise en charge de la capsulite est abondante, mais les populations incluses et les protocoles thérapeutiques sont d’une grande hétérogénéité.
  • La kinésithérapie seule semble moins efficace que lorsqu’elle est associée à une infiltration gléno­humérale de corticoïdes.
  • Les infiltrations glénohumérales de corticoïdes sont supérieures aux infiltrations sous-acromiales pour soulager la douleur, mais n’améliorent pas les amplitudes articulaires.
  • Les autres thérapeutiques proposées (bloc du nerf suprascapulaire, capsulodistension, manipulation sous anesthésie générale) n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.

La capsulite rétractile a été décrite pour la 1re fois en 1872 par S.E Duplay. C’est une pathologie fréquente puisqu’elle concerne 1 à 2 % de la population générale et représente 5 % des douleurs d’épaule qui sont le 3e motif de consultation le plus fréquent en rhumato­logie après les lombalgies et les gonalgies [1]. Les femmes âgées de 40 à 60 ans sont préférentiellement…

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Liens d'intérêt

J. Saunier et E. Noël déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.