Dossier

Place et indications de la toxine botulique dans les syndromes parkinsoniens

  • La toxine botulique est aujourd'hui largement utilisée dans la prise en charge de nombreuses affections, en particulier neurologiques.
  • Elle est devenue une solution thérapeutique de choix par rapport aux traitements systémiques dans la prise en charge de symptômes moteurs et non moteurs des syndromes parkinsoniens, tels que les dystonies de pic et de fin de doses, l'incontinence salivaire et ou encore l'hyperactivité détrusorienne. Cependant, il n'existe pas encore aujourd'hui de consensus quant aux modalités optimales d'injection pour la plupart de ces symptômes.
  • Son efficacité dans le tremblement de repos ou les enrayages cinétiques demande à être démontrée par le biais d'études randomisées contrôlées sur de larges effectifs, encore trop peu nombreuses aujourd'hui.

La toxine botulique, depuis ses premières utilisations cliniques dans les années 1970 dans le traitement du strabisme, a connu un essor majeur au cours des quarante dernières années (1). Elle occupe aujourd'hui une place importante dans la prise en charge de nombreuses affections (neurologiques, ophtalmologiques, dermatologiques, urologiques, orthopédiques, digestives, végétatives, cardiologiques) et de douleurs chroniques (2).Si l'utilité et l'efficacité de la toxine botulique dans la prise en charge d'hyperactivités musculaires (parésies spastiques, symptômes dystoniques focaux)…

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