Dossier

Greffe d’organes issus de donneurs porteurs des marqueurs de l’hépatite virale C

Depuis la prolongation du dispositif dérogatoire en 2015 permettant sous conditions restrictives les greffes d’organes provenant de donneurs positifs pour l’hépatite C, de nombreuses évolutions épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques ont vu le jour. En France, on estime un potentiel de 25 à 30 greff ons hépatiques et 60 à 70 greffons rénaux, issus de donneurs non virémiques avec sérologie VHC+. Les données monocentriques comme les macro-données de registre sont rassurantes et démontrent que les reins et les foies de donneurs VHC+ peuvent être alloués à des receveurs, quel que soit leur statut vis-à-vis du VHC, à condition que la réglementation autorise cette pratique et que les receveurs bénéficient d’un consentement éclairé. Le risque résiduel de transmission du VHC chez un receveur VHC− est extrêmement faible et doit faire l’objet d’une surveillance. En cas de transmission du VHC, les stratégies thérapeutiques en 1reet 2elignes conduisent à une guérison virologique universelle.


Depuis la prolongation du dispositif dérogatoire en 2015 permettant sous conditions restrictives les greffes d’organes provenant de donneurs positifs pour l’hépatite C (VHC+), de nombreuses évolutions ont fait leur apparition sur le plan de la qualification et de la typologie des donneurs potentiels, ainsi qu’au niveau des connaissances acquises par la littérature internationale sur le sujet. La mise à disposition de nouveaux traitements anti­viraux d’action directe (AAD) contre le VHC, avec une durée…

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S. Dharancy, J. Dumortier, A. Coilly, F. Conti, V. Paradis et N. Kamardéclarent ne pas avoir liens d’intérêts en relationaveccet article.