Dossier

Pourquoi rechercher l’HPV dans le sperme des partenaires des patientes infertiles ?

Mis en ligne le

31 oct. 2025

Auteur

S. Brouillet

Le papillomavirus humain (HPV) spermatique est associé à des paramètres spermatiques significativement diminués.
L’HPV spermatique est associé à une diminution significative de la fertilité spontanée et avec assistance médicale à la procréation (AMP), y compris en fécondation in vitro avec injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (FIV-ICSI).
La clairance spontanée de l’HPV spermatique est longue (environ 24 mois).
La biopsie testiculaire ou la vaccination post-infection du patient sont actuellement les 2 solutions thérapeutiques qui semblent les plus prometteuses pour obtenir rapidement des spermatozoïdes sans HPV.
Après l’élimination de l’HPV spermatique, les chances de fertilité spontanée ou avec AMP semblent comparables à celles des patients n’ayant jamais eu d’HPV spermatique.

Le papillomavirus humain (HPV) est décrit dans le sperme humain depuis plus de 30 ans, pourtant sa présence est encore trop rarement recherchée lors d’un projet parental. Ce manque de recherche est surprenant car son impact négatif sur la fertilité humaine est suspecté depuis une quinzaine d’années, aussi bien en fertilité spontanée qu’en assistance médicale à la procréation (AMP) [1-4]. L’HPV spermatique serait donc un nouveau facteur d’infertilité, diagnostiqué…