La Lettre du Cancérologue / N° 8 - septembre 2025

Les papillomavirus humains (HPV) sont de petits virus à ADN de la famille des Papillomaviridae responsables d’infections cutanéomuqueuses chez l’Homme. À ce jour, environ 200 génotypes différents ont été décrits, dont une dizaine sont considérés comme oncogènes selon la ...

Les cancers induits par le papillomavirus humain (HPV) représentent près de 5 % des cancers au niveau mondial. Si cela peut sembler peu en termes de pourcentage, ce chiffre représente de nombreux patients atteints chaque année dans le monde. L’association HPV et cancer est étrange. En ...

Les cancers HPV-associés représentent un groupe hétérogène de tumeurs épithéliales touchant essentiellement la sphère anogénitale (col de l’utérus, vulve, vagin, pénis, anus) et l’oropharynx. Le rôle de ...

Le papillomavirus humain est un virus à ADN double-brin circulaire, infectant l’épithélium cutané et muqueux. Les types à haut risque, notamment HPV16 et 18, sont impliqués dans plusieurs cancers (col de l’utérus, oropharynx, anus). Les protéines virales E6 et E7 sont les principaux ...

Les cancers oropharyngés induits par les papillomavirus humains connaissent une progression marquée, notamment dans les pays occidentaux, modifiant profondément l’approche en cancérologie des voies aéro-digestives supérieures (VADS). Contrairement aux formes associées à l’alcool et au ...

Le cancer du col de l’utérus fait l’objet de mesures efficaces de prévention et de dépistage. Cependant, lorsqu’il est diagnostiqué, les traitements sont souvent lourds et peuvent entraîner des séquelles importantes, notamment sur la fertilité, la sexualité, la douleur chronique, ...

Le carcinome épidermoïde du canal anal est une maladie rare principalement liée à l’infection par l’HPV. Les patients à risque nécessitent une surveillance régulière des lésions précancéreuses. Au stade localisé, la radiochimiothérapie est le traitement de référence dans le but ...

Les cancers de la vulve et du vagin sont des cancers rares. L’histologie correspond dans 80 à 95 % des cas à un carcinome épidermoïde. La carcinogenèse de ces tumeurs est, pour le carcinome épidermoïde du vagin et pour une partie des carcinomes épidermoïdes de la vulve, liée au HPV. ...

La positivité HPV concerne la moitié des carcinomes épidermoïdes du pénis et impacterait favorablement le pronostic aux différents stades de la maladie. Toute lésion pénienne qui ne guérit pas en 4 semaines ou toute adénopathie inguinale indolore d’apparition récente doit faire ...

L’ADN libre de papillomavirus humain (HPV circulant) est détectable dans le sang des patients atteints d’un cancer HPV-induit. Du fait de l’abondance élevée d’HPV dans les cellules cancéreuses, de son caractère clonal au cours de l’évolution de la maladie et de la fréquence ...

L’effet d’un traitement sur un délai d’événement est en règle générale mesuré en termes relatifs par un rapport de risques ou HR ; cette mesure relative n’apporte aucune information sur le délai attendu d’événement dans les 2 groupes de l’essai. La RMST, ou survie moyenne ...

La mithridatisation est le fait d’ingérer des doses croissantes d’un produit toxique afin d’acquérir une immunité supposée à l’égard de celui-ci grâce à une accoutumance progressive. Le mot trouve son origine chez ...